Certains objets marquent nos vies au point de devenir nos madeleines de Proust. Pour Hootan, c’est la K7.
Une K7 achetée en cachette, une K7 qui contenait ces musiques interdites après la Révolution islamique en Iran.
Hootan rembobine la bande de sa mémoire à travers ce seul en scène qui explore les différentes périodes de sa vie.
En Iran, il faisait rire. Il était moulin à paroles, maître de la langue, et maniait les mots comme une arme.
Ici, son humour ne se traduit plus, les phrases se coincent et le silence prend toute la place.
Maxell 60 raconte, parfois même en chanson, un homme en quête des fragments de lui-même dispersés par l’exil.
